Les apprentis cuisinier du Québec apprivoisent les saveurs du Bas-Saint-Laurent

« Nous avons choisi le Bas-Saint-Laurent comme première destination régionale pour faire rayonner autant les jeunes talents que les nombreux artisans et producteurs du terroir que l’on y retrouve », explique Gaétan Tessier, coordonnateur de la compétition.

Pour le Bas-Saint-Laurent, l’événement a représenté bien plus qu’une simple démonstration de savoir-faire. C’est une reconnaissance du dynamisme de la région et de sa capacité à se hisser parmi les grandes scènes gastronomiques du Québec.

Des producteurs locaux, notamment la Fromagerie Le Mouton blanc de La Pocatière, la Société des Plantes du Kamouraska et la poissonnerie Le Trésor du Fleuve de Rivière-Ouelle, ont répondu présents avec une générosité exceptionnelle, offrant leurs meilleurs produits pour l’occasion.

« Les participants ont eu la chance de visiter les producteurs et découvrir leurs produits, ce qui a créé un lien unique entre eux et le terroir », ajoute M. Tessier.

Les huit apprentis cuisiniers, venus de différentes régions du Québec, ont pu mettre en valeur les produits régionaux tout au long de la compétition, comme du flétan, spécialement pêché pour l’occasion, ainsi que de l’anguille fumée.

Les jeunes cuisiniers ont été évalués par un jury composé de chefs de renom, dont Annika Martin, une ancienne élève du Pavillon-de-l’Avenir, aujourd’hui chef du restaurant Le Saint-Amour à Québec, et Tommy Roy, chef du restaurant Le Clocher penché à Québec.

Une importante visibilité pour l’industrie touristique

Accueillir cette compétition a également permis de mettre en lumière l’industrie touristique du Bas-Saint-Laurent. Avec les chefs, les parents, les accompagnateurs et les participants, ce sont autant de curieux et d’amateurs de gastronomie qui ont découvert la région, ses paysages et ses saveurs.

« Ce genre d’événement attire l’attention et amène les gens à vouloir revenir, que ce soit pour goûter de nouveau les produits d’ici ou explorer davantage notre terroir », souligne Nicole Lavoie, de l’association Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent.

Deux anciens du Centre de Formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir étaient au nombre des participants : Alexandre Charest de Rivière-du-Loup, maintenant cuisinier à l’Auberge Saint-Antoine à Québec, et Antoine Lavoie, de Saint-Antonin, sous-chef au restaurant Le Riverain du Ripplecove Hôtel & Spa à Ayer’s Cliff. Leur participation a résonné comme une fierté locale.

Les grands lauréats

Après une compétition de haut calibre, les juges ont couronné les trois meilleurs apprentis cuisiniers :

1re place : Thomas Miserez, Le 101, Restaurant de quartier à Québec

2e place : Antoine Lavoie, restaurant Le Riverain du Ripplecove Hôtel & Spa à Ayer’s Cliff

3e place : Meganne Rivet, de l’École hôtelière de l’Outaouais.

Ces jeunes talents ont su séduire le jury avec des plats créatifs, inspirés en partie par les produits découverts lors de leurs visites chez les producteurs locaux du Bas-Saint-Laurent.

Tourisme Bas-Saint-Laurent : un appui essentiel

Tourisme Bas-Saint-Laurent (TBSL) était fier d’être partenaire de l’événement.

« Nous avons voulu souligner l’importance de la relève en restauration et les carrières formidables que l’on peut y faire, tout en mettant en lumière les produits exceptionnels de notre région », déclare Karine Lebel de TBSL, pour qui l’événement sert à rappeler que l’industrie de la restauration est intimement liée au tourisme et que les produits du Bas-Saint-Laurent peuvent enrichir l’offre gastronomique à travers le Québec.

Un avenir prometteur pour les produits locaux

Les produits du Bas-Saint-Laurent ont su séduire les participants et les juges. Si les recettes présentées lors de la compétition resteront pour l’instant les créations exclusives des jeunes talents, l’intérêt suscité pour ces produits pourrait bien ouvrir la porte à de nouvelles collaborations entre restaurateurs et producteurs locaux.

Cette première en région a dépassé toutes les attentes, tissant des liens solides entre la relève culinaire, les artisans locaux et le public, tout en faisant rayonner le Bas-Saint-Laurent comme une région d’excellence gastronomique.