Le restaurant Le Saint-Patrice, le goût du succès depuis 40 ans

En 1984, je faisais mes premiers pas en restauration. J’ai débuté ma carrière en 1984, à l’Hôtel Lévesque de Rivière-du-Loup, voisin d’un restaurant qui ouvrait : Le Saint-Patrice.

Je n’aurais jamais cru que 40 ans plus tard, j’y célébrerais autant d’années dans le domaine, cette fois en tant que copropriétaire.

À l’époque, le Saint-Patrice offrait une gastronomie du terroir plutôt complexe et dispendieuse, comme le voulait la mode. La clientèle le fréquentait avec joie pour souligner des événements importants. Je voulais qu’elle vienne nous voir chaque jour, autant pour un diner d’affaires en semaine que pour un souper entre amis le samedi, tout en vivant une expérience culinaire.

C’est là que nous avons graduellement adapté notre menu. Mais attention, l’idée était de garder notre clientèle tout en attirant de nouveaux adeptes, le tout à un prix abordable, sans sacrifier une once de goût et de qualité.

Ainsi, notre chef Paul Lafond a pensé remplacer le filet mignon, l’un de nos incontournables, par une alternative tout aussi savoureuse. C’est là que le filet d’épaule de boeuf est entré en scène. Moins dispendieux, il n’a pourtant rien à envier au filet mignon. Grâce à notre méthode de cuisson lente, développée par notre chef, le filet d’épaule est devenu un succès instantané. Mijoté pendant des heures, il atteint une texture fondante qui fait toute la différence. En poursuivant en ce sens, la qualité était respectée, un nouveau mets succulent était au menu sans vider le portefeuille de nos invités.

Paul a été un chef exceptionnel pour le Saint-Patrice pendant de nombreuses années. Avant de partir, il a transmis tout son savoir à Maxime Ouellet, notre nouveau chef, dans la trentaine. Le choc des générations a fait place à une communion ou l’expérience de l’un était jumelée à la fougue et l’audace de l’autre.

Aujourd’hui, il fait cavalier seul et Maxime fait la fierté du Saint-Patrice. Il a toutes les qualités pour en perpétuer l’héritage. Sans jeux de mots, de la cuisine, il en mange.

Notre menu, c’est notre fierté. Nous avons pris soin de sélectionner chaque ingrédient, de choisir chaque recette avec l’idée que chaque repas doit être une expérience pour le palais.

Par exemple, notre carré de porc rôti aux herbes est préparé avec des pièces locales, lentement cuit pour en tirer toute la saveur. Et pour ceux qui préfèrent les fruits de mer, nous offrons un risotto crémeux aux pétoncles, ou encore un saumon grillé au beurre citronné. Chaque plat est conçu pour sublimer le goût naturel des produits, tout en offrant une présentation qui ouvre l’appétit dès le premier coup d’œil.

Une fondue réconfortante.

L’un des éléments qui n’a jamais changé, c’est notre fondue. Je crois que c’est parce qu’elle représente tout ce que nous voulons offrir : de la convivialité, du réconfort et un prix abordable. Au fromage, chinoise, au chocolat, c’est toujours un moment de plaisir et une expérience à partager. Le Saint-Patrice est le seul restaurant dans tout l’Est du Québec à proposer ce plat. Curieux non ? C’est, je crois, ce qui fait une partie de notre succès: nous avons et continuons d’écouter nos clients.

Aussi, nous n’avons jamais perdu de vue notre mission : rendre la gastronomie accessible. Que vous veniez pour célébrer un événement spécial ou simplement pour un dîner en milieu de semaine, nous voulons que chaque visite au Saint-Patrice soit un moment agréable, où l’on se sent bien, comme à la maison.

L’ambiance de notre restaurant est à l’image de notre cuisine : simple, accueillante et élégante à la fois. Quand on me demande quel est mon secret pour durer 40 ans, je réponds toujours la même chose : c’est de n’avoir jamais perdu de vue ce qui est vraiment important: le plaisir de bien manger et de bien recevoir.