Mes favoris
Cet hiver, j'essaie... le fatbike
Rédaction
Laura Martin, elle nous partage ses coups de coeur et ses trouvailles pour notre plus grand bonheur !
Le Bas-Saint-Laurent est un paradis pour le fatbike. À preuve, ses apôtres se multiplient : ils nous dépassent en souriant dans les tempêtes et disparaissent dans les sentiers blancs toutes les fins de semaine.
Quoi ? Vous n’avez encore jamais essayé le vélo à roues surdimensionnées ? (Non, on ne traduit pas fatbike par « vélo gras »?).
Qu’à cela ne tienne ! Marie-Philippe Pelletier-Parent et Daniel St-Pierre, deux mordus et administrateurs du Club cycliste La Meute, nous donnent toutes les bonnes raisons de monter en selle cet hiver.
Pourquoi le vélo à roues surdimensionnées est-il le plus beau sport hivernal ?
Marie-Philippe : Il me permet de vivre la saison à fond, de manière quotidienne, parce que je peux le pratiquer tout près de chez moi.
Daniel : Je déteste la routine. Pour moi, le vélo de route ou le vélo stationnaire sont d’un ennui… Le fatbike se pratique en forêt. Et comme la mer, la forêt n’est jamais pareille. Je peux pédaler 12 fois au même endroit, et ce sera toujours dans un contexte différent. Un jour, je verrai un chevreuil, l’autre, un lièvre…
À vélo dans la neige, j’ai l’impression d’avoir 10 ans ! Ça me procure un grand sentiment de liberté.
Quels bienfaits physiques ce sport vous apporte-t-il ?
Daniel : C’est un loisir très complet. En plus d’entretenir la forme cardiovasculaire, il stimule les réflexes, la motricité, l’équilibre, les muscles…
Marie-Philippe : Le vélo a aussi l’avantage d’être doux pour les articulations, plus que la course à pied par exemple.
Quel conseil offririez-vous à quelqu’un qui souhaite donner un premier coup de pédale ?
Marie-Philippe : De respecter ses limites. Le fatbike nous ramène vite à notre propre condition physique. C’est exigeant quand on commence. Si on est incapable de remonter une côte parce qu’on manque de jambes, il faut piler sur son orgueil et la monter à pied. Il faut être doux avec soi-même… et profiter de la nature et des paysages.
Daniel : Absolument ! J’ai commencé à 62 ans. Ça vous donne une idée ! Comme pour le ski de fond, ça demande une forme physique minimale. Les pistes étant classées par niveau de difficulté, on n’a qu’à aller où nos compétences et nos envies nous mènent.
Marie-Philippe : Les dénivelés peuvent faire peur, mais les gens doivent savoir que la neige adoucit les surfaces. On a l’impression de rouler sur des nuages.
Doit-on investir beaucoup d’argent dans l’équipement avant de se lancer ?
Daniel : L’idéal est de faire la location d’un vélo avant d’en acheter un. Après, on y va selon son budget. On peut très bien commencer avec un vélo d’entrée de gamme et investir ensuite dans un modèle plus coûteux offrant plus de fonctionnalités, si la passion est là…
Marie-Philippe : Avec un casque de vélo ou de ski, une bonne paire de gants et des lunettes, on est fin prêt pour rouler !
Où se lancer?
Quelques parcs et centres de plein air de la région ouvrent leurs sentiers aux vépésistes (oui, oui, c’est bien le nom donné aux amateurs de vélos à roues surdimensionnées !). Dans la plupart des sites, des frais d’accès journaliers sont exigés. La location de vélos est également possible à certains endroits.
Comme le dit le dicton : grosses roues, gros plaisir !
Secteur de La Pocatière
Boisé Beaupré (La Pocatière)
Secteur du Témiscouata
Centre de plein air familial (Témiscouata-sur-le-Lac)
Centre de plein air GDS (Dégelis)
Secteur de Rivière-du-Loup
Club cycliste La Meute (Rivière-du-Loup)
Secteur de Rimouski
Parc national du Bic
FatBike Parc national du Bic Rimouski
Vous avez aimé cet article?
Vous pourriez aussi être intéressé·e par ceux-ci
@BasSaintLaurent
Utilisez le mot-clic #BasSaintLaurent ou identifiez-nous sur vos photos pour nous partager vos photos de voyage et vos moments forts!